Le ministre mauritanien de l’économie et des finances, Moctar ould Diay, et le commissaire européen à la coopération internationale et au développement, Neven Mimica, ont signé samedi à Nouakchott, deux (2) conventions d’un montant global de 47,6 millions d’euros, rapporte l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), un organe du gouvernement.
La première convention, d’un montant de 36,8 millions d’euros « servira au renforcement des investissements productifs et énergétiques pour le développement durable des zones rurales destinés à soutenir la résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La deuxième convention, de 12,6 millions d’euros, va financer un programme d’appui à la réforme de la justice permettant l’amélioration de l’Etat de droit à travers la promotion de la bonne gouvernance et la protection des droits humains en Mauritanie ».
La Mauritanie, rappelle-t-on, est considérée comme un partenaire «stratégique » de l’UE dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la migration irrégulière.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.