Une dizaine de journalistes responsables de communication de certaines organisations de la Société civile participent, depuis le 28 septembre 2014, à l’hôtel Iman, à un atelier de formation sur les stratégies de communication et les réseaux sociaux. Cet atelier de cinq jours est organisé par l’institut Panos/Afrique de l’Ouest, avec le financement de l’Union Européenne, dans le cadre d’un projet intitulé « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest » dont la durée est de trois ans et qui cible quatre pays : Mauritanie, Sénégal, Cameroun et Mali. En Mauritanie, l’Association des Femmes Chefs de Famille en est le partenaire-pays. L’objectif principal est de soutenir les défenseurs des victimes de violences basées sur le genre, par une information équilibrée et maîtrisée. Ses objectifs intermédiaires sont, entre autres, « renforcer les capacités et les moyens en communication des défenseurs des victimes de violences liées au genre », à travers des ateliers nationaux qui seront organisés dans tous les pays ciblés. Les participants de l’atelier de Nouakchott suivront des communications sur des thèmes comme l’identification des problématiques de communication, l’élaboration des stratégies de communication, les outils de communication (forces et faiblesses) présentées par un parterre d’experts, notamment l’éminent professeur de journalisme au CEntre des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), Mam Less Kamara, entouré de deux brillants modérateurs et de la responsable de l’institut Panos/Afrique de l’ouest basée à Dakar.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».