Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union Africaine (UA), a quitté Nouakchott dimanche à destination de la France pour une visite de travail de 3 jours.
Le chef de l’Etat est accompagné de la première dame d’une délégation comprenant le ministre des Affaires Economiques et du Développement, ainsi d’autres hauts responsables nationaux.
Dans une allocution prononcée le 14 juillet dernier, un diplomate français avait annoncé 2 voyages du président mauritanien dans l’hexagone, pour le débarquement en province et au mois de septembre, sans plus de précisions, notent les observateurs à Nouakchott.
La semaine dernière, le président de la République qui prenait part à la 69é session de l’Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) à New York, est rentré plutôt que la date de retour avancée dans les salons cossus des quartiers chics de Nouakchott.
D’où la crainte que le voyage au pays de Marianne soit retardé de quelques semaines, voire plus.
Ainsi, l’annonce de son départ dimanche, sonne comme un véritable contre pied pour de nombreux analystes de la scène politique nationale.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».