Construit il y a moins de trois mois, le bitume du tronçon entre le bataillon des Blindés (BB), situé près de la direction des transports du CSA a commencé à se fissurer. Comme nous l’avions prédit, ici au Calame. En effet, notre reporter avait tiré la sonnette d’alarme dès l’entame des «travaux de bricolage ». Cet axe très fréquenté est habitué à ce genre de racolages. Lesquels sont toujours très mal faits. La pose de différentes couches de terre et leur compactage laissaient penser qu’il n’allait pas, comme toujours résister longtemps. Et ce qui devrait arriver arriva. Ceux qui empruntent cet axe l’ont constaté de visu. Face à la légèreté prévisible des travaux, à ses lenteurs, le reporter du Calame s’était demandé si ATTM pouvait faire mieux que l’ENER qu’elle n’a pas fini de digérer. Aujourd’hui, la réponse est évidente.
Tout portait donc à croire que cette couche de bitume n’allait pas résister longtemps. Nous avions cependant cru quand même qu’elle allait attendre les premières gouttes de pluie sur la capitale. Hélas ! Notre goudron, comme aime à le dire, le directeur du Calame est soluble dans l’eau. Il se contracte même au passage de certains gros engins.
Pendant que ce bitume, à peine asséché, craque et se fissure, les travaux sur le reste du tronçon se poursuivent entre le Carrefour Foire, le carrefour Nancy et celui dit des trois poteaux. Avec une lenteur déconcertante qui pose de sérieux désagréments aux nombreux usagers de la banlieue sud de la capitale. Faute de déviations aménagées, les conducteurs sont obligés d’emprunter des sens interdits périlleux. Et cela, c’est tout le temps, comme le dit une publicité sur la semaine généreuse du Canal+.
Face à cette situation, pour ne pas dire cette espèce de « sabotage » des deniers publics – ces travaux de colmatage sont un perpétuel recommencement- on ne voit, ni n’entend des sanctions contre les établissements ou fonctionnaires véreux qui peuvent empocher de juteuses commissions. Pendant qu’ils se remplissent les poches, le petit peuple qui s’entasse dans des moyens de transports privés ou ce qui reste du public brinquebalant, trinque. Jusqu’à quand notre gouvernement va continuer à fermer les yeux sur ce gâchis? Ailleurs, des goudrons sont construits pour durer des dizaines d'années!