Le gouvernement mauritanien a entendu une communication du ministre Secrétaire Général du gouvernement, relative à l’organisation prochaine d’un festival international annuel, visant la valorisation du patrimoine naturel et culturel du Parc National du Banc d’Arguin, vaste réserve naturelle côtière située entre les villes de Nouakchott et Nouadhibou, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire du jeudi 10 mai 2018.
L’objet de cette communication « est de présenter les principaux enjeux et opportunités de la conservation du Parc National du Banc d’Arguin et de son patrimoine naturel et culturel de classe mondiale».
Ce festival sera organisé dans la ville de Chami, une nouvelle préfecture située à mi-chemin entre Nouakchott et Nouadhibou.
Le parc National du Banc d’Arguin est une réserve naturelle de 12.000 kilomètres carrés couvrant un tiers du littoral mauritanien, avec une partie maritime et une partie continental sous forme de désert. Il est classé au rang de l’un des plus grands parcs d’Afrique de l’Ouest.
« Le Banc d’Arguin joue un rôle capital pour le maintien de la biodiversité marine et la protection de l’écosystème du Golfe d’Arguin, pièce maîtresse du renouvellement des ressources halieutiques à l’Echelle de la ZEE mauritanienne, et sans doute plus largement », selon la présentation officielle.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.