Le Festival de brassage culturel a été officiellement lancé, ce samedi 28 avril, à Rosso, par le gouverneur adjoint du Trarza. Pour Mohamed Vall Ould Mohamed Mahmoud, « le choix de la wilaya du Trarza pour abriter cet événement n’est pas le fruit du hasard. Car il s'agit d'un modèle de coexistence pacifique entre les composantes du peuple mauritanien en raison de sa diversité culturelle et civilisationnelle». Quant à la la maire adjointe de Rosso, Mme Aminetou Mint Sidi Bouya, elle a évoqué, dans son propos « l'importance des efforts consentis pour le développement et la promotion de la jeunesse, qui représente la force vivante de la nation ».
Hamar Fall Diagne a rappelé lors de sa communication sur le « métissage culturel au Trarza : richesse et paradoxes » que le Trarza fut et reste par excellence une terre de brassage culturel. «L’histoire
de son peuplement le prouve largement. Ce qu’il convient de regarder comme un atout majeur à persévérer, a-t-il fait remarquer. L’exposé a par la suite insisté sur la nécessité d’avoir une bonne compréhension du concept de brassage culturel avant d’aborder en résumé l’évolution du brassage culturel dans le Trarza. Comme dernier point, la communication a mis l’accent sur les paradoxes du postulat du brassage
culturel. Paradoxes qui déjà menacent gravement le brassage culturel dans le Trarza. Ce qui autorise Fall à conclure en disant « que le brassage culturel reste un outil précieux pour le «vivre ensemble » dans une parfaite cohésion sociale si on le vit positivement et avec conscience et honnêteté. Mais si les communautés concernées se laissent dominer par les paradoxes, le brassage culturel devient un enfer. Pour simplement finir par dire que tout l’effort doit aller vers le combat contre ces paradoxes. De ce que l’on pense, c’est l’unique possibilité de préserver la richesse du brassage culturel et de lui donner un sens humain et positif ».
Pour Ahmet Diouf du projet "Prévention de conflits et promotion du dialogue interculturel", les mesures d’accompagnement devraient s’orienter vers l’élaboration de politiques et de stratégies militant pour la valorisation de la diversité et de la cohésion sociale avec une compréhension par les uns et les autres des us et coutumes de l’autre. Le dialogue culturel, à son avis, devrait s’organiser en groupes suivant des thématiques de valorisation de culture, de s’ouvrir dans le cadre de meilleure pratique d’autres cultures. Il est fondamental pour lui de créer des espaces d’expression, d’acceptation et de respect de la culture de l’autre sans oublier la mise en place d’infrastructures où les jeunes discuteront des questions qui les intéressent afin de mieux comprendre les autres et bannir ainsi les stéréotypes.
Organisé par Toldo Nasr Sport Management, avec le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports et le projet "Prévention de conflits et promotion du dialogue interculturel", ce festival servira de tremplin de brassage des hommes et des cultures au Trarza.
Des rencontres, des ateliers, d’animations et de soirées artistiques seront au menu. Cette manifestation, s’inscrivant dans l’appui aux Initiatives de brassage et d’inter culturalité de la Wilaya du TRARZA visera, officiellement, « un meilleur ancrage local, régional et une plus grande proximité envers les jeunes dans leurs terroirs ».
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.