Le Forum National des Organisations de Droits Humains (FONADH-un collectif d’une vingtaine d’ONG) condamne vivement un acte des autorités mauritaniennes ayant empêché aux militants de plusieurs associations d’assister à la cérémonie de lancement des assises de la 62é réunion de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), ouverte à Nouakchott mercredi.
La déclaration du FONADH note avec surprise que « certains défenseurs des droits régulièrement invités, ont été empêchés de participer à la session d’ouverture.
En effet, leurs noms ont été purement et simplement rayés de la liste et des instructions ont été données aux militaires chargés de vérifier l’accès des participants au Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN) de refouler ces militants ».
Le FONADH cite les noms d’Aminetou Mint Moctar, président de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), Balla Touré, Secrétaire Général de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) et le colonel à la retraite Omar Ould Beibacar.
Le collectif d’ONG « condamne avec énergie le comportement inadmissible des autorités mauritaniennes » et «demande à la CADHP de faire toute la lumière sur cette attitude ».
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.