La 23eme session du Conseil d’Administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a débuté ses assises à Nouakchott, mardi après-midi en présence de plusieurs responsables politiques et techniques des pays membres.
La rencontre de la capitale mauritanienne de mardi et mercredi, va examiner plusieurs sujets comme « le bilan des activités de l’OSS durant l’exercice 2017, la mise en œuvre du programme d’action complémentaire et de la stratégie de mobilisation des ressources, le programme prévisionnel 2018, le rapport du Comité d’Orientation Stratégique et la désignation d’un commissaire aux comptes ».
Par ailleurs, les administrateurs du conseil auront à établir « le bilan de la mise en œuvre de la stratégie 2020, ainsi que les modalités de préparation de la stratégie 2030 qui devra tenir compte des nouvelles orientations aux plans régional et international », explique un document distribué à l’occasion de la cérémonie de démarrage de la réunion.
L’OSS est une organisation internationale à vocation africaine créée en 1992, établie à Tunis et dont « l’action porte sur les zones arides, semi-arides et subhumides sèches de la région sahélo-saharienne. Elle compte parmi ses membres 23 pays africains, 7 états non africains, 13 organisations (représentatives de l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Nord, Organisation des Nations Unies) et 3 organisations non-gouvernementales.
La mission de l’OSS « est d’appuyer les pays membres africains dans la mise en œuvre de la stratégie 2020 et que les modalités de préparation de la stratégie 2030 qui devra tenir compte des nouvelles orientations aux plans régional et international.
La promotion des initiatives internationales liés aux défis environnementaux de l’Afrique, la défition des concepts et l’harmonisation d’approches et méthodologies en rapport avec la gestion durable des terres et des ressources en eau, et le changement climatique ».
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.