Sur plainte de l’ONG (Initiative d’Opposition contre les Discours Extrémistes, Lutte contre l’Esclavage et le Terrorisme), présidée par Mohamed Ould M’Bareck, le tribunal d’Arafat chargé la répression des crimes et délits liés à l’esclavage et ses séquelles vient de condamner le 23 Avril 2018, M. Tapa Coulibaly, (1) un an de la prison ferme, 250 milles ouguiyas d’amende, 200 milles ouguiyas de dommages et intérêts à verser aux ressortissants du village Oulouboni. Le procureur avait requis 2 ans fermes.
Selon l’Article 17 qui a servi de base à l’accusation, « l’auteur de production culturelle ou artistique faisant l’apologie de l’esclavage est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de deux cent milles (200.000) à deux millions (2.000.000) d’ouguiyas. La production est confisquée et détruite. L’amende est portée à cinq millions (5.000.000) d’ouguiyas si la production est réalisée ou diffusée par une personne morale. »
Tapa Coulibaly était considéré comme une « icône » dans le milieu féodal par sa verve apologiste, encourageant l’esclavage coutumier et traditionnel. Il s’affichait aux côtés de ministres et cadres de la région du Guidimakha pour galvaniser les anciens esclaves à accepter leur condition d’infériorité par rapport aux soi-disant « nobles » du milieu Soninké. M. Coulibaly a été recruté et reçoit une rémunération pour accomplir le sale boulot de groupuscules extrémistes soninké, dénommés « Democratia islamique, Freedom Justice etc…» sur Whatssap dont les membres sont à l’étranger et à l’intérieur de la Mauritanie.
Ce dernier temps, il a été dressé comme un fauve affamé contre les Haratine pour provoquer un conflit ethnique entre les communautés, par ses propos extrêmement vulgaires à l’égard des Haratine. (...)
Source : guidumakha.com