A Kaédi, la jeunesse s’est investie à fond pour réussir le pari de la mobilisation et de l’organisation du meeting de Biram Dah Abeïd.Sous l’impulsion d’Atoumani Diop, directeur régional de la campagne au Gorgol, et de Balla Touré, directeur à l’organisation, les jeunes ont loué une cinquantaine de véhicules, sur leurs fonds propres, pour les besoins du défilé motorisé qui parcourra les artères de la capitale du Nagué Dimbé. Ils tenaient à afficher, publiquement, « leur soutien à leur candidat et à asséner ainsi un coup au régime d’Ould Abdel Aziz qui n’a cessé de vouloir les mater », indique un des jeunes. Satisfait du travail abattu par ses sympathisants, Biram les remerciera chaleureusement, avant de lancer : « Kaédi, c’est le cœur de la Mauritanie qui se bat pour la justice ! Kaédi, c’est le cœur de la Mauritanie qui se bat pour la liberté ! Kaédi, c’est le cœur de la Mauritanie qui se bat pour le changement ! Kaédi, c’est le cœur de la Mauritanie qui se bat pour Biram Dah Abeïd ! » Et de conclure : « Biram se battra pour la jeunesse de Kaédi ! Biram se sacrifiera, pour l’idéal de la jeunesse de Kaédi ! », avant d’appeler les cadres de Kaédi « au repentir et à la reconversion » et à accepter leur défaite, face à la jeunesse de Kaédi, de Boghé, de Zouérate et de Nouadhibou.
Un Jeudi chargé
Lourd programme pour Biram Dah Abeïd, en ce jeudi 12 juin. C’est à pas de course qu’il a présidé meeting sur meeting : Sélibaby, Toulel, Fimbo, Maghama, Tagga, Civé, Tokomadji, Koundel, Djéwol, Kaédi, Fondu, Bababé et Boghé, avant de rallier Nouakchott, très tard dans la nuit. Et le lendemain, envol vers Zouérate, pour un autre meeting !
Egaré
Le convoi du candidat Biram Dah Abeïd s’est égaré, en tentant de rejoindre la bourgade de Bouharass, en Assaba. Durant cinq heures d’horloge, le convoi a tourné en rond, n’arrivant pas à rejoindre cette localité où des sympathisants du candidat les attendaient, de pied ferme, depuis 16heures. Finalement, le convoi se scindera en deux. Les équipes de Radio Mauritanie et de l’AMI arriveront à rallier Bouharass I et II et la localité de Boubekady. Mais Biram et le reste du convoi ont dû attendre 21 heures et l’arrivée des éclaireurs. L’attente aura dopé les militants, littéralement électrisés lorsque leur leader pourra, enfin, leur adresser son message, sous un tonnerre d’acclamations.
Privation d’électricité
Heureusement que les militants ne manquent pas d’énergie ! Car le maire et le préfet de Sélibaby s’en sont révélés beaucoup plus chiches, en refusant, à la coordination régionale du candidat Biram, de brancher son matériel de sonorisation sur le réseau local. Les organisateurs ont dû se résoudre à acheter un groupe électrogène. Ironisant sur cette affaire, Biram a promis, qu’une fois élu, il nommera ces administrateurs à la SOMELEC, afin qu’ils apprennent à se brûler un peu les doigts.
Base militaire de Foum Gleïta
Le convoi a été stoppé à l’entrée de Foum Gleïta, dans la nuit de mercredi à jeudi, aux environs de 2 heures du matin, par les fusiliers marins assurant la sécurité d’un point névralgique du barrage. Armés jusqu’aux dents, ces militaires donneront, à la délégation du candidat indépendant, à seulement choisir entre rebrousser chemin ou passer la nuit, en cet endroit, jusqu’au petit matin. Après une longue attente, le commandant de la base, saisi par Biram, ordonnera à ses éléments de laisser passer la délégation qui devait rallier Sélibaby où était prévu un meeting, jeudi matin. Signalons que ces recrues de la marine sont en formation au barrage de Foum Gleïta.
Salon d’honneur
A son arrivée à Nouadhibou, en provenance de Zouérate, à bord de Mauritania Airlines, Biram Dah Abeïd a eu droit au salon d’honneur. A sa sortie, le candidat a été l’objet d’un accueil chaleureux de ses militants. La flèche de la police était également de la partie.
Volontaires du CRM
Les secouristes du Croissant Rouge Mauritanien (CRM) sont intervenus, lors du meeting de Biram Dah Abeïd à Kaédi, pour porter assistance à des personnes évanouies. Mais il n’y a pas eu à déplorer de tels incidents à Nouadhibou. Un grand merci, en tout cas, au CRM qui met en place un dispositif d’assistance et de premier secours, durant toute la campagne électorale.