L’organisation de SOS Esclaves a procédé le lundi 9 avril 2018 au lancement d’un projet intitulé ‘’Eradication de l’Esclavage par ascendance par la poursuite des coupables d’esclavage et la justice réparatrice’’ financé par le projet renforcement de l’Etat de droit. SOS Esclaves a organisé simultanément une session de formation sur la communication et le plaidoyer au profit d’une vingtaine de ses militants venus de Nouakchott, de Nouadhibou et de Néma. L’objectif global du projet est de contribuer à la réduction des pratiques esclavagistes à travers la promotion d’une jurisprudence éducative, l’accès des victimes à des réparations proportionnelles aux préjudices subis, l’organisation de procès et le renforcement du rôle de la partie civile. Le projet vise aussi dans ses objectifs spécifiques à améliorer la capacité des militants de SOS Esclaves dans les trois wilayas où il est mis en œuvre (Nouakchott, Hodh Chargui et Nouadhibou) dans l’assistance aux victimes et la création des conditions favorables à leur insertion socio-économique. Les résultats que le projet compte atteindre sont entre autres : Que les victimes libérées puissent être réhabilitées à travers l’éducation et la formation qualifiante, la poursuite systématique des esclavagistes et l’application rigoureuses des dispositions de la loi 031/2015, l’amélioration du cadre juridique pour une meilleure garantie intérêts des victimes et la prise en charge de leurs dossiers au niveau des tribunaux spécialisés. Au cours de la cérémonie officielle des activités du projet, le président Boubacar Messaoud a rappelé l’importance pour tous les Mauritaniens de conjuguer les efforts pour finir définitivement avec l’esclavage et ses pratiques. C’est le conseiller du ministre de la justice qui a ouvert officiellement les travaux de la session de formation qui dure trois jours (du 9 au 11 avril 2018).
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.