
Des jeunes issus du mouvement « Touche à Ma Constitution » ont organisé jeudi, un sit-in devant le ministère de la santé à Nouakchott, pour dénoncer la présence sur le marché national de «produits pharmaceutiques contrefaits et d’autres dont le délai d’usage autorisé est dépassé ».
Ce mouvement contestataire de jeunes a été fondé en 2017 pour faire échec à un projet de révision constitutionnelle qui été adopté par voie référendaire le 05 août dernier.
Parmi les manifestants, on notait la présence de nombreuses jeunes filles et femmes.
Abdel Nasser, leader du mouvement, formule des réserves contre la «circulaire récente du ministère de la santé, à travers la direction de la pharmacie, ordonnant aux grossistes, pharmacies et dépôts, le
retrait de quatre (4) catégories de médicaments, notamment des produits issus de la famille du Paracétamol.
Les autorités ne disent pas toute la vérité au sujet des nombreux autres produits trafiqués et d’autres dont l’usage est forclos, maisnqui continuent à être vendus publiquement et en toute impunité sur un marché, car ne faisant l’objet d’aucun contrôle du fait d’une absence totale de régulation».
La circulaire du département de la santé émise il y a quelques jours, ordonnait le retrait de quatre séries de produits pharmaceutiques « à la suite d’analyses effectués en laboratoire » mais ne donnait pas davantage de précisions sur les motifs de cette décision.