Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a quitté Nouakchott mardi, à destination de Kigali (Rwanda), en vue de prendre part à une conférence extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA), sur la Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC).
Au cours de ce voyage, le chef de l’Etat mauritanien est accompagné d’une forte délégation comprenant notamment la ministre du commerce, de l’artisanat et du tourisme, Mme Naha Mint Hamdy Ould Mouknass.
La rencontre de Kigali devrait rendre effectif un accord de libre-échange continental pour donner une nouvelle dimension aux échanges intra-africains.
Cependant, les absences de certains poids lourds à ces assises nourrissent la crainte d’un renvoi à plus tard de cette ambition, selon l’avis de plusieurs observateurs.
En langage plus direct, le président du Nigeria, Mohamed Buhari, dont l’économie représente le Premier Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Afrique, fait de la résistance contre le projet de la Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC) et a déjà annoncé qu’il ne participera pas aux assises de la capitale rwandaise Une absence dont la raison est donnée par un communiqué de la présidence du Nigeria informant que « certains partenaires d’Abuja n’ont pas été consultés » et « qu’ils nourrissent quelques réticences par rapport aux conditions du traité. »
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !