Les femmes de la World Vision Mauritanie célèbrent le 8 mars

9 March, 2018 - 12:43

Le staff féminin de la World Vision Mauritanie a organisé des activités de célébration de la fête internationale du 8 mars. A l’hôtel Coumbi Saleh où le maire de Sebkha a procédé à l’ouverture officielle des manifestations commémoratives de la fête de la femme, des femmes leaders communautaires des Moughataas d’El Mina, de Sebkha et de Riyad, invitées par le staff féminin de la World Vision Mauritanie, ont suivi des interventions sur la santé de la femme et de l’enfant, sur l’Islam et le développement et sur les progrès enregistrés en termes de la promotion des textes de lois qui permettent à la femme mauritanienne de jouer sa partition à côté de l’homme et de prendre définitivement la place que lui confère son poids démographique estimé à 52% de la population nationale. Cette année, la célébration de la fête internationale de la femme intervient dans un contexte marqué par un mouvement mondial en faveur des droits à l’égalité et à la justice et à la promotion du genre et de la parité. Les communications présentées dans la grande salle de l’hôtel Coumbi Saleh l’ont été par la professeur Aissata Bâ, directrice de l’hôpital mère et enfant, le professeur Bouna Oumar Ly, de l’association des Oulémas de Mauritanie et Nouha Mint Salek des femmes parlementaires. Vers treize heures, l’équipe des femmes de la World Vision de Mauritanie a procédé au jardin d’enfants Nour de Dar El Beida (Riyad) à la distribution de kits WASH dont entre autres des bouilloires, du savon de Marseille, de gobelets, de bassins…Une action qui s’inscrit dans une campagne de sensibilisation sur l’utilité d’habituer les enfants au lavage des mains avec le savon aux moments critiques. Dans l’après midi, une autre rencontre a été organisée à Monotel où les femmes ont discuté des problèmes souvent rencontrés au foyer et au travail et les modalités pratiques qu’exigent les responsabilités de ces femmes de pouvoir concilier entre leurs rôles de mère de famille et de femme travailleuse. Les nombreux défis et contraintes que cette délicate situation pose, surtout en Afrique ont été revisités. Les questions de violences, du harcèlement sexuel et autres inégalités basées sur le genre ont été amplement discutées. Dans ce cadre, l’intervention de Me Fatimata Mbaye, avocate à la Cour de Nouakchott et présidente de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH), grande militante des droits humains et Prix de la Femme Goralska en 2016 a été particulièrement intéressante et instructive.