Une importante initiative de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Nations Unies pour la Population (UNFPA), dotée de 200 millions de dollars us de ressources, permettra aux pays de la sous région du Sahel « en proie à l’instabilité » de mieux investir dans le bien être des jeunes et des femmes «pour en faire de puissants moteurs de développement ».
Ce projet est initialement prévu au bénéfice de six (6) pays : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Son objectif: « améliorer l’accès des femmes aux services et produits de santé de la reproduction, renforcer le travail des sages, infirmiers/infirmières et appuyer les initiatives dédiées aux adolescentes ».
Ainsi, au cours de l’Assemblée Générale ordinaire des Nations Unies (ONU) dont le coup d’envoi a été donné le 19 septembre dernier, les chefs d’Etat du Sahel, la Fondation Melinda Gates et d’autres dirigeants d’organisations mondiales « se réuniront pour galvaniser les engagements visant à accélérer la transition démographique, récolter les potentielles contributions des jeunes du Sahel, mobiliser les partenariats régionaux et mondiaux en faveur de la région ».
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».