Nouakchott abritera, en Mars prochain, un séminaire international sur le développement du football, a annoncé, le dimanche 18 Février, Ahmed ould Yahya, le président de la FFRIM, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, tenue à l’issue du Sommet exécutif. Vingt associations participeront à ce conclave qui se tiendra au siège de la FFRIM.
« Pas de grandes décisions » prises dans la capitale mauritanienne, mais « des discussions bien menées ». Elles pourraient déboucher sur « des propositions concrètes à soumettre au conseil de la FIFA, en Mars prochain ou au congrès de l’instance mondiale en Juin », a avancé Infantino. « Nouakchott a servi de cadre préparatoire aux échéances prochaines. Le sommet avait pour but d’écouter les Fédérations. Parce que je veux une FIFA beaucoup plus démocratique ».
A Nouakchott, les participants ont abordé l’épineuse question du système de transferts des joueurs. Une tendance se dessine vers une réglementation stricte des intermédiaires. L’attention devra se focaliser, prêche Infantino, sur les indemnités de formation et la mise en place d’un mécanisme de solidarités, pour permettre de former des joueurs à travers le recouvrement des contributions des grandes ligues. « La FIFA sera plus vigilante sur la fenêtre des transferts », a encore affirmé son président, révélant que « la réglementation visera à interdire aux joueurs de changer de club en cours de saison ». Ce qui permettra, à ses yeux, de persévérer l’intégrité des compétitions. « On se doit de protéger les valeurs du football », a insisté Infantino
Déclinant les pistes de réflexion ébauchées à Nouakchott, il estime que « nous allons davantage prendre en compte le football des jeunes garçons et filles. Nous envisageons de passer d’un Mondial de 24 à 48 équipes, chez les garçons, et de 16 à 24, chez les filles. Nous sommes en train d’étudier le calendrier des compétitions avec la possibilité de passage des échéances biannuelles aux annuelles. Non pour les deux catégories d’âge mais seulement pour les U18 ou U19. Le débat reste ouvert. […] Nous pensons aussi à la fondation d’une Ligue mondiale de football féminin, pour que toutes les fédérations puissent participer : il ne faut pas perdre de vue que 50% de la population mondiale est féminine », souligne le patron du gouvernement mondial.
Le cas des binationaux, surtout l’éligibilité des joueurs ayant porté une ou deux fois le maillot d’une sélection et souhaitant changer de tunique, le développement futur du programme Forward ont été l’objet d’échanges, lors du sommet de Nouakchott. Le président de la FIFA a salué le travail entrepris par la FFRIM, un « modèle de réussite pour d’autres entités locales ou régionale. Un travail important a été accompli. Je m’en réjouis… Ce qui est fait est un bon début ».