La quatrième conférence annuelle sur les changements climatiques et le développement sous le thème «l’Afrique peut nourrir l’Afrique dès à présent : mettons nos connaissances sur le climat au service de l’action » se déroulera à Marrakech (Maroc) du 08 au 10 octobre 2014.
Cette importante manifestation est organisée grâce à une collaboration tripartite entre la Commission de l’Union Africaine (CUA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) dans le cadre du Programme d’information climatique pour le développement en Afrique (ClimDev-Afrique).
La rencontre sera coordonnée par le Centre Africain pour les Politiques Climatiques (CAPC).
LA CCDA-VI va réunir les décideurs, les scientifiques et les praticiens pour débattre du thème choisi en en quatre (4) sous thèmes.
Le premier va explorer le rôle des données scientifiques, des informations et des connaissances pour la production agricole, la gestion des ressources en eau et la sécurité alimentaire.
Le second se penchera sur les possibilités offertes par l’agriculture pour le développement des énergies renouvelables en Afrique.
Le troisième sous thème sera consacré aux options de financement du climat pour le développement agricole.
Alors que le quatrième sous thème va traiter de l’importante question de l’innovation et de la technologie pour améliorer la transformation agricole dans un environnement de changement climatique.
La rencontre de Marrakech « va permettre de prendre connaissance de l’évolution récente des sciences dans ce domaine et une concertation sur les politiques et les questions d’ordre pratique concernant les obstacles que les changements climatiques posent au développement de l’Afrique ».
Réunis dans le cadre de la conférence de Maputo (Mozambique) en 2003, les pays africains ont décidé de consacrer 10% de leurs budgets nationaux au secteur de l’agriculture.
Un engagement qui n’a pas été tenu par la plupart de nos pays dont les dirigeants semblent ainsi manquer de vision stratégique par rapport à l’importance d’un secteur qui nourrit directement ou indirectement 530 millions d’africains et garantit le retour sur investissement le plus rapide comparativement à tous les autres.
Que dire de la question basique de la sécurité alimentaire qui reste préoccupation récurrente notamment dans les pays du Sahel ?
Tous ces éléments illustrent les enjeux liés thème choisi pour la quatrième conférence annuelle de Marrakech sur le changement climatique et le développement.
Amadou Seck