Forum du BTP 2018 : Capitaliser le projet Chantier/Ecole d’entretien Routier et démarrer PECOBAT

26 January, 2018 - 11:59

L’amphithéâtre du l’institut  Universitaire Professionnel (IUP) a abrité ce mardi matin, une cérémonie de capitalisation du projet « Chantier – Ecole d’entretien  routier en Mauritanie », financé par l’Union Européenne  er également de lancer le un nouveau projet dénommé PECOBAT.

Durant cette journée, les participants  venus de plusieurs  secteurs (l’institut universitaire  Professionnel-IUP, des professeurs et chercheurs,  des partenaires au développement, de la société civile)  vont plancher, avec des spécialistes  venus de l’étranger,  sur plusieurs  thèmes dont la formation professionnelle et infrastructures ( Projet  Chantier/Ecole d’entretien routier),  Eco-Construction  (Projet PECOBAT), Formation professionnelle et BTP, outils de diagnostic pour le développement économique local, Analyse territoriale, le comportement des matériaux locaux en milieux maritime, une approche  secteur, lien entre le dispositif de formation et secteur  du BTP, certification des formations, les impacts socio-économiques d’un programme d’infrastructures et de renforcement de capacités utilisant les chantiers écoles en HIMO :cas du Burundi, Expériences  en gestion  dans le domaine des infrastructure et partage d’expériences dans le domaine des infrastructures  routiers.

Dans son discours d’ouverture, le  ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, du travail et des TICs, a rappelé toute l’importance que le gouvernement  mauritanien accorde à l’emploi des jeunes. Il vient même de lancer une nouvelle stratégie dans ce cadre.

Auparavant, le représentant   du BIT en Mauritanie, M. Federico Barroeta  a rappelé l’importance que  cette  organisation  accorde à  la formation et  la recherche pour les jeunes ; il  s’est réjoui de la  présentation du  bilan du «Chantier- Ecoles  d’entretien  routier »  avant de relever qu’en Mauritanie, malgré les efforts des pouvoirs publics, la main-d’œuvre reste encore très peu qualifiée, d’où l’importance pour  son organisation de participer à l’amélioration de la formation. Pour le BIT, le secteur du BTP est  important dans ce sens qu’il est pourvoyeur d’emplois en Mauritanie.  « La nouvelle politique de l'emploi en Mauritanie, soutenue par le BIT, permet de développer une approche de croissance et de réhabilitation dans les secteurs qui nécessitent une main-d'œuvre compétente et formée », a conclu le représentant  du BIT.

Le représentant de l’UE, Hans –Christian BEAUMOND, chef de la Coopération à la Délégation de Nouakchott   a  indiqué que la création d’emplois décent, en particulier pour les jeunes est prioritaire pour son institution et pour la Mauritanie, c’est  un axe central du consensus européen pour le développement adopté en 2017. L’emploi des jeunes est un défi  important pour la Mauritanie et le reste de l’Afrique où presque 60% de la population a moins de 24 ans et chaque année, un million  de jeunes accèdent au marché de travail. En matière d’emploi, dira M. Hans Christian BEAUMON, la Mauritanie doit relever deux défis majeurs : l’adéquation de son offre de formation technique et professionnelle en faveur des jeunes, mais aussi celui de l’accompagnement et dur renforcement du secteur privé en particulier celui du BTP, un des principaux vecteurs de l’emplois durables de richesse et de développement.

Le directeur de la coopération  a ensuite rappelé le fruit  de la collaboration entre l’OIT et l’UE. Il s’agit de chantier/école d’entretien routier, du PECOBAT et du projet sur la pêche artisanale en phase de lancement.

Mais  il prévient que ce n’est ni l’UE qui crée des emplois stables, ni le gouvernement mauritanien. Le rôle des institutions publiques est de créer des conditions pour améliorer les compétences des jeunes, pour le développement des entreprises  et du secteur privé ; créer les conditions pour que les hommes et les femmes d’affaires, mauritaniens et étrangers puissent investir et ainsi créer de l’emploi.

Après la cérémonie d’ouverture, les ministres ont procédé à la visite des stands d’exposition et écouté les explications des experts et  techniciens.