L’amphithéâtre du l’institut Universitaire Professionnel (IUP) a abrité ce mardi matin, une cérémonie de capitalisation du projet « Chantier – Ecole d’entretien routier en Mauritanie », financé par l’Union Européenne er également de lancer le un nouveau projet dénommé PECOBAT.
Durant cette journée, les participants venus de plusieurs secteurs (l’institut universitaire Professionnel-IUP, des professeurs et chercheurs, des partenaires au développement, de la société civile) vont plancher, avec des spécialistes venus de l’étranger, sur plusieurs thèmes dont la formation professionnelle et infrastructures ( Projet Chantier/Ecole d’entretien routier), Eco-Construction (Projet PECOBAT), Formation professionnelle et BTP, outils de diagnostic pour le développement économique local, Analyse territoriale, le comportement des matériaux locaux en milieux maritime, une approche secteur, lien entre le dispositif de formation et secteur du BTP, certification des formations, les impacts socio-économiques d’un programme d’infrastructures et de renforcement de capacités utilisant les chantiers écoles en HIMO :cas du Burundi, Expériences en gestion dans le domaine des infrastructure et partage d’expériences dans le domaine des infrastructures routiers.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, du travail et des TICs, a rappelé toute l’importance que le gouvernement mauritanien accorde à l’emploi des jeunes. Il vient même de lancer une nouvelle stratégie dans ce cadre.
Auparavant, le représentant du BIT en Mauritanie, M. Federico Barroeta a rappelé l’importance que cette organisation accorde à la formation et la recherche pour les jeunes ; il s’est réjoui de la présentation du bilan du «Chantier- Ecoles d’entretien routier » avant de relever qu’en Mauritanie, malgré les efforts des pouvoirs publics, la main-d’œuvre reste encore très peu qualifiée, d’où l’importance pour son organisation de participer à l’amélioration de la formation. Pour le BIT, le secteur du BTP est important dans ce sens qu’il est pourvoyeur d’emplois en Mauritanie. « La nouvelle politique de l'emploi en Mauritanie, soutenue par le BIT, permet de développer une approche de croissance et de réhabilitation dans les secteurs qui nécessitent une main-d'œuvre compétente et formée », a conclu le représentant du BIT.
Le représentant de l’UE, Hans –Christian BEAUMOND, chef de la Coopération à la Délégation de Nouakchott a indiqué que la création d’emplois décent, en particulier pour les jeunes est prioritaire pour son institution et pour la Mauritanie, c’est un axe central du consensus européen pour le développement adopté en 2017. L’emploi des jeunes est un défi important pour la Mauritanie et le reste de l’Afrique où presque 60% de la population a moins de 24 ans et chaque année, un million de jeunes accèdent au marché de travail. En matière d’emploi, dira M. Hans Christian BEAUMON, la Mauritanie doit relever deux défis majeurs : l’adéquation de son offre de formation technique et professionnelle en faveur des jeunes, mais aussi celui de l’accompagnement et dur renforcement du secteur privé en particulier celui du BTP, un des principaux vecteurs de l’emplois durables de richesse et de développement.
Le directeur de la coopération a ensuite rappelé le fruit de la collaboration entre l’OIT et l’UE. Il s’agit de chantier/école d’entretien routier, du PECOBAT et du projet sur la pêche artisanale en phase de lancement.
Mais il prévient que ce n’est ni l’UE qui crée des emplois stables, ni le gouvernement mauritanien. Le rôle des institutions publiques est de créer des conditions pour améliorer les compétences des jeunes, pour le développement des entreprises et du secteur privé ; créer les conditions pour que les hommes et les femmes d’affaires, mauritaniens et étrangers puissent investir et ainsi créer de l’emploi.
Après la cérémonie d’ouverture, les ministres ont procédé à la visite des stands d’exposition et écouté les explications des experts et techniciens.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.