Suspendue depuis un mois, la presse papier de Mauritanie a repris ses parutions, avec notamment celle du « Quotidien de Nouakchott » ce mercredi, 17 janvier alors que d’autres publications à l’image du quotidien « l’Authentique » et de l’hebdomadaire « Le Calame » suivront jeudi. Egalement absents depuis 2 semaines, les quotidiens gouvernementaux »‘Chaab-en Arabe » et « Horizons-Français » ont aussi repris leur parution.
La cessation de parution de la presse écrite en Mauritanie est née d’une pénurie de papier au niveau de l’Imprimerie Nationale. Le retour des organes écrits est rendue possible « grâce la réception par l’imprimerie nationale, d’une dotation couvrant une période de 2 mois. Il s’agit ainsi d’une solution provisoire », affirment les éditeurs privés. Toutefois, cette institution, qui traverse une grave crise financière, espère une solution définitive avant la fin de cette période précitée.
Mais au-delà de la crise qui touche l’Imprimerie, c’est la presse écrite en Mauritanie qui est plongée dans un coma profond et menace de rendre l’âme à l’orée d’échéances électorales capitales face au comportement d’un pouvoir qui ne cache plus ses tendances despotiques.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.