A la faveur du départ à la retraite de certains de ses plus emblématiques cadres dont, entre autres l’inamovible directeur général adjoint Moktar Ould Mohamed ou l’ingénieur Cheikh Ould Baba, la société mauritanienne d’électricité (SOMELEC) a procédé à un vaste mouvement qui a touché certaines de ses directions centrales et plusieurs de ses centres de Nouakchott et de l’intérieur. L’ancienne députée du RFD, Marième Mint Bilal a été nommée directrice des ressources humaines. Une rumeur non confirmée rapporte que Mint Bilal aurait quitté son ancienne formation politique et rejoint la mouvance dirigée par l’ancien diplomate Bilal Werzeg. Ceci expliquant peut être cela. Ce mouvement de la SOMELEC, rendu public il ya deux jours, n’a pas fait comme d’habitude l’unanimité au sein de beaucoup de cadres de cette société selon lesquels il n’a pas dérogé aux vieilles pratiques fondées sur les considérations subjectives de tout genre comme le népotisme, la corruption, le régionalisme, l’interventionnisme des personnalités très influentes civiles et militaires en faveur d’employés qui ne disposent ni de qualifications professionnelles ni de moralité pour être désignés complaisamment dans les postes de responsabilité où ils ont été envoyés. Et comme toujours ce sont d’autres cadres professionnellement et moralement irréprochables mais sans ‘’autres possibilités’’ qui sont injustement laissés sur le carreau.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !