Plusieurs centaines de jeunes ont annoncé la naissance d’une initiative sous forme d’un « Projet en Avant la Mauritanie » lundi en début de soirée au cours d’une cérémonie organisée dans un réceptif hôtelier de Nouakchott. « Notre initiative rentre dans le cadre d’une action visant à opérer des réformes structurelles drastiques dans l’objectif de permettre une véritable émancipation du peuple mauritanien, orienté vers de nouveaux horizons afin de lui donner des conditions de vie dignes et prospères.
Ces réformes doivent aboutir à une véritable refondation de l’Etat, avec un nouvel arsenal constitutionnel et réglementaire en parfaite adéquation avec les réalités du peuple et en harmonie avec ses aspirations.
Une République moderne issue d’un noyau dur d’idées innovatrices et complètes. L’émergence d’une nouvelle opinion publique responsable et réactive. Une politique de nature à améliorer les indicateurs économiques et les conditions de vie de la population», explique Mohamed Ould Yahya, coordinateur du projet. Les prometteurs de cette nouvelle initiative affirment être à distance égale de la majorité et de l’opposition.
Toutefois, l’annonce de la naissance de cette initiative intervient quelques jours après le lancement officieux, d’une pétition visant à obtenir un million de signatures pour une candidature de l’actuel chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz à l’élection présidentielle de 2019, alors que les dispositions constitutionnelles interdisent de toute révision touchant à la limitation du nombre de mandats du président de la République.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.