Le Parquet général a fait jeudi un recours en cassation contre la décision de la chambre criminelle de la Cour pénale de la Cour d’Appel de Nouadhibou, autrement composée, au sujet du dossier N°003-2014 condammnant Mohamed Ould M’kheïtir à deux ans de prison assortie d’une amende de 60 000 Ouguiyas. « Le Parquet a immédiatement fait un recours en cassation contre ladite décision devant la Cour Suprême (chambres réunies), en vue d’une application saine et rigoureuse de la loi, après que la décision ait été rendue contre sa requête fondée et étayée par son argumentation contenue dans sa plaidoirie contre le condamné dans le dossier porté devant la Cour », s’est-il justifié, dans un communiqué. Le Parquet général indique avoir « exercé l’action publique contre le condamné depuis les premiers instants où il a été informé des faits graves qu’il a commis, l’a présenté devant la juridiction compétente et a accompagné, de manière efficace, toutes les étapes de la procédure judiciaire et continuera, conformément à la loi, à accomplir son devoir sacré dicté par le droit et consistant à protéger la société et ses croyances sacrées ». Au moment où le Parquet général exerce ce recours en cassation que la loi lui confère en vue de voir appliquer de manière saine et rigoureuse la loi dans cette affaire, et conformément à sa vision, il convient de noter , lit-on dans le communiqué du parquet, des dispositions de la Chariaa islamique, qui est en vigueur depuis 1983 et ce, dans le cadre de l’indépendance dont jouit la justice mauritanienne et qu’il nous appartient de respecter et d’appliquer les décisions, « la Cour a appliqué des règles de fond consacrées par le Code pénal mauritanien qui a été, au demeurant, élaboré par un groupe de grands Ulémas du pays».
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.