La ville de Maghama va abriter, les 27 et 28 octobre, la 3e édition du Festival Rural de Maghama. Les préparatifs vont bon train. Les festivaliers et leurs invités ont commencé à quitter Nouakchott pour la capitale départementale.
Sur place, les organisateurs sont en train de mettre la dernière main aux festivités devant marquer cet évènement de la jeunesse. Une jeunesse qui se veut au service de sa communauté.
Côté cour. Durant les deux jours, les festivaliers, les populations de Maghama et environs auront à suivre des conférences débats et les ateliers sur les thèmes ayant trait à la problématique du développement de la cité, les expositions des produits artisanaux traditionnels, réalisés par les artistes de la ville et des communes voisines et les projections de films traitant de certaines pandémies ou fléaux et de questions environnementales. C'est aussi l'occasion de revisiter le patrimoine traditionnel des populations.
Côté jardin, les organisateurs prévoient de joindre l’utile à l’agréable. Ainsi, BIG BABA, SKIP, KARA, MOUSSA SARR, KING KOBRA, MC NIANG, CHEIKHOU BA, NENE BOLOL GUEYE et HEMS FOULANY se succéderont sur le podium dressé à cette occasion, pour distraire le public à travers leurs différentes productions.
L'entrée est gratuite pour toutes les manifestations.
Créé en décembre 2014, le Festival rural de Maghama a pour objectif de contribuer au développement socioculturel de la commune de Maghama, cela à travers une forte implication des jeunes dans la vie de leur village, et la promotion de leur place dans les espaces publiques. Car, affirment les organisateurs, les jeunes rencontrent beaucoup de difficultés dans leur terroir. Il s’agit des fléaux comme le trafic et la consommation de drogue, la déperdition scolaire, la délinquance juvénile, le vol, la criminalité organisée etc.
Les initiateurs de cet évènement annuel travaillent, depuis, pour faire des jeunes un vecteur de développement et des leaders de changements positifs.
Les promoteurs du Festival rural de Maghama ont dans le carton la création d’un centre de documentation et d’informations pour les jeunes, la création d’une maison des associations, l’organisation des caravanes de sensibilisation…
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.