L’hôtel Mauricenter abrite, depuis ce mercredi 25 octobre, les travaux de l’atelier de trois jours sur la revue du Plan National d’Action en faveur de  l’espacement des naissances 2014-2018  de Mauritanie. Cet atelier est organisé par le  Programme National de la Santé de la Reproduction (PNSR) avec l’appui de Health Policy Plus (HP+), projet financé par l’USAID et  de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou.

L’objectif général   de cette rencontre du 25 au 27 octobre 2017, est d’évaluer l’état de mise en œuvre du plan d’action en faveur  de l’espacement  des naissances en  Mauritanie. C’est donc une revue à mi-parcours du programme regroupant les acteurs clés des ministères en charge de la santé, les ONG, les Associations, les représentants des Ulémas, le réseau des champions, les Directeurs régionaux de santé, les MCD et les points focaux SR...  Du coup, les participants dont les representants du bureau regional de HP+ basé à Accra auront à connaître le niveau d’exécution des activités de l’offre de service PF, de la disponibilité des produits, de la création de la demande (communication et plaidoyer), d’analyser la participation des autres secteurs (Ministère de la femme, de l’orientation islamique, de la jeunesse, de l’éducation, de la Communication, des organisations de la société civile, du secteur privé, de la population…) dans la conception, la mise en œuvre et le suivi du plan, les niveaux de couverture du financement des différentes  domaines prioritaires, d’étudier les goulots d’étranglement de la mise en œuvre des activités et convenir des mesures correctrices à entreprendre,  de partager les différentes expériences réussies en planification familiale avec les autres pays du partenariat de Ouagadougou, formuler enfin des recommandations pertinentes pour l’élaboration du nouveau plan d’espacement des naissances 2019-2023 de Mauritanie.

Pour Dr Fatimetou Mint Maham, représentante de HP+ en Mauritanie, il s’agit de booster les activités du  programme et  de baliser le chemin pour le parachèvement du premier plan et de préparer le nouveau plan.

Cet atelier intervient au lendemain de l’adoption par l’Assemblée Nationale de la loi sur la santé de la reproduction initiée par STOP SIDA et soutenue par de nombreux partenaires dans son plaidoyer. 

Dans une interview parue ce mercredi, 25 octobre 2017, dans l’hebdomadaire Le Calame, Mint Maham, la secrétaire exécutive de cette Ong, souhaite voir  rapidement la publication des textes d’application pour aller vite car ses implications sont  plus que déterminantes pour le pays qui vient ainsi de combler un vide juridique.

L’atelier a été ouvert par le coordinateur national du PNSR, le représentant de Health Policy Plus (HP+), et le représentant du FNUAP.