Le gouvernement mauritanien a annoncé jeudi soir la création d’un Comité National de Lutte contre la Corruption et la Gabegie.
Celle-ci sera formé de 15 membres parmi lesquels 5 acteurs issus de l’administration publique, 5 de la société civile et 5 personnalités provenant du secteur privé.
Le nouveau comité aura pour mission « de veiller au suivi de la Stratégie Nationale de Lutte contre la corruption et prendre des mesures propres à son application », selon Sidi Ould Tah, ministre des Affaires Economiques et du Développement.
Il y a 2 semaines, le gouvernement avait annoncé l’adoption d’une Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption en vue d’éliminer un fléau persistant en dépit des efforts de démocratisation de la vie politique.
Chantier titanesque dans un environnement marqué par un affaissement poussé de toutes les valeurs républicaines citoyennes.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».