La salle des spectacles de la Case a abrité, hier soir, la célébration du 5e anniversaire de Radio Nouakchott. Les auditeurs, amis et confrères de cette radio célèbre par ses émissions ont convergé, depuis 17 heures vers la Case où les manifestations ont démarré vers 19 H.
Animée par l’époustouflant Cheikh Sy, animateur de la radio, la soirée a vu la participation du directeur de la radio, de certaines notables et acteurs politiques, des auteurs, des amis et collègues des médias de la place.
Dans son mot de bienvenue au public, le directeur exécutif, Mohamed mahmoud Ould Abdel Maali, traduit en Pulaar, en Oulof par Mamoudou Baidy Gaye, animateur à radio Nouakchott, en soninké par Baba Koita, a félicité les journalistes de la radio pour leur initiative, les a encouragés à persévérer dans leur dynamique et les a assurés de sa confiance. L’ensemble des animateurs et techniciens ont remercié, à leur tour, leur patron pour la confiance qu’il leur accorde, pour la place des langues nationales dans la grille des programmes et enfin pour sa disponibilité.
D’autres animateurs et auditeurs de la radio, les techniciens ont pris la parole. Certains, pour se faire connaître du public. D’autres pour prononcer quelques mots de remerciements au public et au directeur de la Radio. Tous se sont dits assurés et encouragés par le soutien du public qui a accepté d’honorer de sa présence à cette soirée.
L’acte deux de la cérémonie aura été marquée par une conférence sur le rôle du journalisme, essentiellement de la presse indépendante, introduite par Doro Gueye alias Bobo Loode, animateur à la Radio Nouakchott et à Radio Mauritanie, entouré du doyen Mamadou Hamady N’Diaye dit Bosco, un ancien de Radio Mauritanie et de Kissima Diagana, journaliste à l’hebdomadaire La Tribune. Ils ont tous tenté d’expliquer la mission et la place du journaliste dans le processus de développement d’un pays et ses contraintes.
Dans les pays en développement, différentes contraintes entravent la mission du journaliste, à savoir informer, éduquer et distraire.
Et comme enfin pour joindre l’utile à l’agréable, Sidi Bailel Thiam, Cheikh Maal, Fama M’Bye… ont agrémenté la soirée de leur belle voix. La soirée s’est prolongée jusqu’à tard dans la nuit.
Pour une carte de fidélité avec Radio Nouakchott
Dans son mot, Sileye Demba Yadiorou Bâ, un fidèle auditeur de Radio Nouakchott, a invite l’ensemble de ceux qui aiment cette station à lui apporter leur soutien afin de faire face à ses charges fixes, en contrepartie des services gratuits qu’il leur offre. Concrètement, il a souhaité que Radio Nouakchott édicte des espèces de cartes d’abonnement que les auditeurs pourraient acheter chaque année. Il ne s’agit pas, précise-t-il, d’écouter les informations que fournit la station ou d’appeler pour se réjouir de certaines émissions, mais de lui apporter un soutien concret à travers ce qui pourrait être un pacte de fidélité à cette radio.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.