Le volume des engagements en Mauritanie de l’Agence Française de Développement (AFD), institution financière spéciale et principale opérateur du dispositif bilatéral français de coopération, pendant la période 2009/2016 s’élèvent à une enveloppe globale de 265,5 millions d’euros, selon un document remis à la presse à l’occasion d’un cocktail organisé par l’ambassade de France mercredi soir.
M. Lionel Yondo, Directeur Pays de l’AFD, précise que ces ressources couvrent des actions dans plusieurs domaines, notamment « les réponses aux défis démographiques et la nécessité de réaliser des services de base (santé et éducation), l’accroissement de la production et de la richesse, la formation technique et professionnelle, l’insertion des jeunes, le développement humain…...
Les projets en cours portent sur l’adduction potable et l’assainissement dans 5 régions pour un montant de 14,8 millions d’euros et un autre projet dans l’Aftout pour 25 millions d’euros.
Dans le domaine de la santé l’AFD soutient 2 projets de respectivement de 7 millions d’euros et 3,4 millions d’euros.
Parallèlement nous soutenons le volet formation technique et professionnelle et le programme national du secteur éducatif pour 3,1 millions d’euros ».
Le premier responsable de l’AFD en Mauritanie mentionne également « la centrale hybride photovoltaïque/thermique et les réseaux électriques dans la région de Kiffa (Est) pour un montant de 23,8 millionsbd’euros, ou l’appui à la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) qui vise la construction d’une usine de traitement du minerai de fer ».
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.