Les interpellations dans le cadre de l’affaire Ghadda continuent. Dès son retour de la France, le directeur de publication du Calame a été convoqué à la police chargée de la répression des crimes économiques pour être entendu comme l’ont été avant lui ses confrères du Quotidien, de Mauriweb et de Cridem. Après l’interrogatoire, le patron du Calame a été libéré. Normalement, selon des sources proches de l’affaire, le sénateur Mohamed Ould Ghadda pourrait être déféré (dans la plus grande illégalité selon l’un de ses avocats) le jeudi 31 août. Mais avec la convocation ce mercredi 30 août du sénateur de Magta Lahjar à la police chargée des crimes économiques, l’affaire ne semble pas encore totalement close et pourrait encore faire tomber d’autres têtes. Aux interpellés, la police demande la nature des relations éventuellement entretenues avec l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et s’ils ont reçu de l’argent de cet homme devenu entretemps encombrant.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?