Le directeur de l’hebdomadaire Le Calame, Ahmed Ould Cheikh, à peine revenu, ce mardi matin d’un déplacement à l’étranger est présentement dans les locaux de la police de répression des délits économiques et financiers. Pour le moment, on ignore les motifs de cette convocation.Même si tout porte à croire que ladite convocation s’inscrirait dans le sillage de celle de ses confrères. Moussa Samba Sy, directeur du Quotidien de Nouakchott, Jedna Deida, patron du site Mauriweb, Babacar Baye N’Diaye, webmaster de cridem.org et Rella Bâ, directrice générale dudit site, ont été longuement auditionnés, le vendredi dernier par les limiers de la police économique avant d'être relâchés. Ils ont été interrogés sur les sources de financement, la ligne éditoriale de leurs différents organes et leur proximité avec l’homme d’affaire en exil au Maroc Mohamed Ould Bouamatou. Rappelons que les interpellations des journalistes, des sénateurs et des syndicalistes interviennent après l’arrestation du sénateur Ould Gadda, farouche opposant du régime d’Ould Abdel Aziz, gardé au frais depuis quelques jours.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.