Une commission, composée d’une quarantaine de personnalités, est créée en vue de proposer les nouvelles paroles d’un nouvel hymne national en Mauritanie, annonce un décret de la présidence de la République publié mardi.
Cette commission est placée sous la présidence du ministre de la culture, de l’artisanat et porte-parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh.
Elle comprend également quelques conseillers du président Mohamed Ould Abdel Aziz, parmi lesquels notamment Mohamed Salem Ould Merzoug, ancien haut-commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS-qui regroupe la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal).
Ce décret est rendu public près de 3 semaines après l’organisation d’un référendum constitutionnel, boycotté par l’opposition- sanctionné par une écrasante victoire du « Oui ».
L’un des effets de ce vote portent sur la modification des symboles nationaux (drapeau et hymne).
Cette consultation populaire s’est déroulée dans un contexte de profonde tension entre le pouvoir et l’opposition ayant boycotté le Dialogue National Inclusif (DNI) de septembre/octobre 2016.
Celle-ci conteste le recours à l’article 38 de la constitution pour organiser un référendum sur la loi fondamentale.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?