Après la gendarmerie, c’est autour du parquet général de « charger » Mohamed Ould Ghadda qualifié de suspect, dans le cadre « d’actes de complicité et de planification pour commettre de crimes transfrontaliers de grande ampleur et étranges aux mœurs et valeurs de notre société. Il s’agit d’une opération organisée cherchant semer le désordre et perturber la sécurité publique», selon le communiqué rendu public ce vendredi. Celui-ci affirme avoir « ouvert des enquêtes préliminaires, profondes et exhaustives, après avoir mis la main sur des informations documentées faisant état d’actes de complicité et de planification pour commettre de crimes transfrontaliers de grande ampleur et étranges aux mœurs et valeurs de notre société. Il s’agit d’une opération organisée cherchant semer le désordre et perturber la sécurité publique ». « Ce même détenu avait été arrêté avec un autre présumé sur la base d'une plainte de la part d'un officier de l'armée pour motif d'inventer des faits et vulgariser des fausses déclarations», ajoute le communiqué.
Le parquet général informera, selon le communiqué, des conclusions issues de ces faits et autres, en fonction de ce qui est toléré par les procédures judiciaires.
Le parquet en a profité pour réfuter le mauvais traitement qu’aurait subi le sénateur apparu sur des clichés complètement affaibli.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.