Touche pas à ma nationalité s’inscrit en faux contre le référendum illégal que tient , coûte que coûte, à organiser le régime raciste et esclavagiste du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, grand putschiste devant l’Eternel. Ce passage en force, qui se traduit dans les faits par une mobilisation sans précédent des moyens de l’Etat et par l’embrigadement des fonctionnaires et agents publics et de leurs familles, ne fait qu’accentuer la grave crise politique et identitaire que vit notre pays. En effet, en plus d’être anticonstitutionnel, le référendum en perspective est totalement illégitime et ne fait que diviser encore plus les Mauritaniens. Le régime cherche à distraire à travers des réformettes qui n’ont aucune signification et à se perpétuer ainsi au pouvoir à travers des tripatouillages incessants de la constitution. Il y a des choses beaucoup plus importantes à changer dans la constitution puisqu’il faut refonder le contrat pour une cohabitation égalitaire et juste entre nos différentes composantes nationales. Il faut réformer la constitution pour l’officialisation de toutes nos langues nationales, gage premier de la reconnaissance de la diversité nationale et symbole d’équité entre nos différentes composantes. Il faut réformer la constitution pour qu’il n’y ait plus de citoyens de seconde zone en Mauritanie, de citoyens exclus sur la base de l’appartenance raciale, ethnique ou tribale. Touche pas à ma nationalité dénonce avec la dernière énergie ce référendum qui n’est qu’un coup d’Etat de plus contre notre pays et a engagé une campagne de porte à porte à Nouakchott et à l’intérieur du pays pour faire échouer cette nouvelle forfaiture Nous appelons nos militants et sympathisants et tous les Mauritaniens épris de paix et de justice à se joindre à l’opposition démocratique organisée et à occuper la rue organisée pour faire échouer cette mascarade. Nouakchott le 30/07/2017 Pour le Bureau exécutif, Le Président, Alassane DIA
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !