Depuis le début de la campagne officielle du référendum illégal prévu le 05 août prochain en Mauritanie, les autorités, au lieu de profiter de l’occasion pour tenter de redorer leur blason terni par tant d’années de despotisme, de corruption, de gabegie, de racisme, de discrimination flagrante en vers les noirs du pays et de violations systématique des droits des citoyens mauritaniens, ont préféré se montrer au grand jour à la face du monde en usant de toute sorte de violations des droits et de violence pour arriver à leur fin. C’est ainsi que nous avons assisté à une mobilisation sans précédent des moyens de l’état et de ses fonctionnaires en mettant en arrêt le fonctionnement de notre pauvre administration pour une campagne dont on connaît déjà les résultats. La corruption, les intimidations, les menaces de licenciement, tout y passe sans aucune vergogne pour permettre au dictateur d’assouvir ses désirs autocratiques. L’opposition est désormais considérée non comme un rival démocratique, mais comme « un ennemi de la nation ». Ses manifestations sont interdites, ses dirigeants et ses militants violentés, torturés, gazés de lacrymogènes et arrêtés dans des manifestations pacifiques. Kawtal rappelle que la démocratie élective ne se mesure que par le degré de la participation de toutes les parties à tout le processus électoral, par l’égalité dans les manifestations et les médias, mais aussi par son degré de pacifisme. C’est pourquoi Kawtal, - condamne énergiquement la mobilisation des ressources de l’état pour des finalités électoralistes - condamne les interdictions de manifestations de l’opposition - condamne les intimidations, les menaces, les arrestations arbitraires et les violences dont ont été victimes les dirigeants et les militants de l’opposition - et appelle le pouvoir au respect du droit de chaque partie condition sine qua none de la légitimité de toute consultation électorale. Nouakchott, Le 29 juillet 2017.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !