La Caravane de santé, initialement prévue du 20 au 23 Août 2014, à Selibaby et à Ould Yenge, a démarré le Jeudi 21 Août, à partir de trois sites: la clinique Adama Diani Camara, le Centre de santé et l’hôpital régional de Sélibaby. Elle est composée de plusieurs spécialistes et de médecins généralistes, avec, notamment, un orthopédiste, le docteur Aw Abdoulaye ; un cardiologue, le docteur Diagana ; un gynécologue, le docteur Kane Amadou Racine ; une technicienne en gynécologie, Kadiata Deh; un pédiatre, le docteur Cheikh Kanouté ; deux ophtalmologues, les docteurs Alassane Ballo et Ahmed Baba ; trois stomatologues, les docteurs Mansour Aw, Mody Diarra et Soumaré ; et deux médecins généralistes, les docteurs Hamet Ba et Gaye Soumaré.

Toutes les spécialités ont été concentrées au Centre de Santé de Sélibaby, à l'exception de l'orthopédie et l'ophtalmologie. Un choix dicté par la situation dudit établissement en centre-ville, à proximité, donc, des populations, assurant une forte affluence. S’agissant des consultations orthopédiques, les patients étaient orientés vers la clinique Adama Diani (du nom de l’ancien chef du village), tandis que les examens ophtalmologiques se faisaient à l'Hôpital régional.

La caravane est initiée par l'Association Sportive et Culturelle des Ressortissants du Guidimakha (ASCRG), avec le soutien d’EREVNA, KINKROSS et TASIAST. Par cette action de bienfaisance et de volontariat, les populations bénéficiaires ont poussé un ouf de soulagement, ne serait-ce que pour quelques jours, compte-tenu de la cherté des soins médicaux. Les frais de consultation et les prix de médicaments exorbitants ne sont pas à la portée de tous les habitants qui se paupérisent de jour en jour. Du coup, la plupart des malades ne parviennent pas à suivre un traitement régulier leur garantissant guérison. Pire, les microbes développent des résistances aux antibiotiques et même les maladies bénignes curables ne sont plus sensibles aux traitements. La Caravane est donc particulièrement salutaire aux plus démunis, en leur offrant des soins de qualité gratuits et les dispensant de tout souci pour payer leurs médicaments, trois jours durant et même plus pour certains. Voilà de quoi leur redonner un sourire perdu depuis belle lurette. L’enthousiasme se lisait sur leur visage et les avis sont unanimes pour louer les bienfaiteurs, pour leur action humanitaire salvatrice.

Alassane Mamadou Sy

(Stagiaire)