Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), devenues Forces de Progrès pour le Changement (FPC), condamnent fermement la politique d’expropriation foncière pratiquée dans la vallée du fleuve, à travers une résolution adoptée à l’issue de leur congrès tenu fin août à Nouakchott.
A la place de cette politique «contraire aux intérêts des paysans », le parti de la mouvance nationaliste négro-africaine propose « une gestion des terres dans le respect du droit inaliénable des propriétaires traditionnels et historiques, sans exclusion des autres nationaux ».
Le FPC préconise par ailleurs une politique agricole « de promotion et d’exploitation des terres de la vallée du fleuve à travers une ouverture aux capitaux nationaux, régionaux et internationaux au bénéfice de tous les mauritaniens ».
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».