L’Union des Forces de Progrès (UFP- opposition) dénonce l’interdiction par un préfet de Nouakchott, le 27 août dernier, de la tenue du congrès des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), dans un hôtel de la place, à travers une déclaration rendue publique dimanche soir.
Les camarades de Mohamed Ould Maouloud fustigent une décision qualifiée de « grave violation des libertés publiques reconnues et garanties par la constitution et les lois de notre pays, en particulier le droit de réunion et d’expression ».
Ce parti exige des autorités mauritaniennes l’arrêt immédiat « des actes de provocation contre les droits des citoyens et la cohésion nationale».
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».