Des membres du gouvernement mauritanien dénoncent le mouvement de grève de 48 heures, observé par les acteurs du transport en commun, lundi et mardi, comme « des émeutes et actes de violence orchestrés par des groupuscules politiques extrémistes » à travers 2 déclarations relayés mercredi par la presse locale. Ils donnent cependant plus de précisions sur l’identité de ces groupuscules.
Le ministre de l’intérieur, Ahmedou Ould Abdallah dénonce « des actions de désordre, avec usage de la force, obligeant les passagers à descendre des véhicules, des jets de pierres en direction de voitures particulières, causant des blessures aux citoyens et d’importants dégâts matériels.
Certains ont même tenté de piller des commerces et volé divers objets appartenant à des femmes au niveau des marchés. Des actes commis par des brigands, des individus ayant des antécédents judiciaires et des étrangers », a ajouté le ministre de l’intérieur.
Ce responsable gouvernemental a toutefois donné des assurances au sujet de la sécurité des citoyens, qui sera préservée, selon lui.
Discours identique du ministre de l’équipement et des transports, Seydina Ali Ould Mohamed Khouna, qui exprime sa profonde conviction, soutenant que « les transporteurs n’ont rien avoir avec ces émeutes ».
Il explique que « le décret à l’origine des troubles porte sur 13 infractions, toutes très importantes pour la sécurité, avec des amendements pour la répression moins lourdes que celles prévues par l’ancienne réglementation ».
Ce responsable a ajouté que le gouvernement reste ouvert au dialogue avec les acteurs des transports.
Les acteurs du transport en commun rejettent un décret prévoyant des amendes contre une série d’infractions au Code de la Route.
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