Stanislas Zézé, PDG de l’agence « BLOOMFIELD INVESTMENT, a fait ressortir l’importance de la notation financière dans le développement des affaires et du secteur privé, jeudi soir au cours d’une présentation faite à Nouakchott, à l’intention de plusieurs opérateurs et cadres du secteur privé mauritanien.
A l’invitation de la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie (JCCM), le promoteur de l’une des premières agences de notation en Afrique francophone basée à Abidjan, a mis en lumière « le rôle des agences de notation, le processus de l’exercice de notation, la définition et l’interprétation des notes, leur échelle, la notion de dynamisme et de continuité ».
Le PDG de BLOOMFIELD INVESTMENT a notamment expliqué que « la notation est une opinion sur la solvabilité et la crédibilité de l’entité notée. La probabilité qu’une obligation financière soit honorée à temps et selon les prescriptions du contrat en vigueur. Et l’environnement dans lequel opère l’entité notée.
La notation comporte un impact et des bénéfices au profit de l’entité notée, car elle permet aux investisseurs de disposer d’un mécanisme d’allocation de capital, de mesurer le coût du risque et d’en avoir un suivi. De même, elle améliore le portefeuille des investisseurs et réduit le coût du financement ».
Ainsi, au cours des dernières années, l’introduction de la notation financière dans l’espace de l’Union Monétaire et Economique Ouest Africaine (UEMOA) a permis un développement extraordinaire du marché des capitaux, a soutenu l’expert ivoirien.
La notation financière, signale-t-on, a été introduite dans l’espace UEMOA il y a 5 ans.
Poursuivant sa plaidoirie, M. Zézé a ajouté que « la notation financière est fondamentale au développement du marché des capitaux et du crédit. Ses avantages vont bien au-delà de l’émission d’obligation. Même une mauvaise note vaut mieux qu’une absence de notation.
La notation aidera à dynamiser le secteur privé dans les pays en développement en facilitant l’accès au financement ».
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».