Le vice-président de l’Union des Forces de Progrès (UFP)-opposition, maître Lô Gourmo, a appelé à « un compromis » national entre toutes les forces vives de la nation en Mauritanie pour faire face à une crise multidimensionnelle, jeudi après midi au cours d’une conférence de presse.
Procédant à une évaluation et une analyse de la situation nationale à la lumière de l’élection présidentielle du 21 juin 2014, à l’issue des travaux du Bureau Exécutif de son parti, le haut responsable de l’UFP a déploré « la non réalisation de l’objectif d’une consultative électorale inclusive, qui a aggravé la crise multidimensionnelle dans laquelle est plongée la Mauritanie depuis plusieurs années.
Une réalité marquée une exacerbation des antagonismes : politiques, économiques, sociaux et identitaires, en raison d’une gouvernance hégémonique qui fait courir au pays les risques de basculer dans une instabilité de type chaotique » à l’instar de nombreux autres pays africains.
La clef de voûte de ce compromis politique national doit notamment porter sur un consensus fort permettant l’organisation future d’élections inclusives, transparentes et crédibles dans le cadre d’une démarche associant tous les acteurs politiques et autres.
Ce compromis national « est le scénario le plus favorable » imaginé par l’UFP, à l’exclusion de tous les autres potentiellement catastrophiques.
Ce parti est membre d’un Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), un collectif qui a boycotté les élections législatives et municipales de novembre/décembre 2013 et la présidentielle de juin 2014.
Mohamed Ould Abdel Aziz, rappelle-t-on, a été réélu pour un second dès le premier de la présidentielle du 21 juin.
La majorité soutenant son pouvoir a remporté les législatives et municipales de la fin 2013.