C’est l’histoire d’un candidat qui avait suscité une vague d’émotion et soulevé beaucoup d’espoir à travers le pays, mais dont la présidence se révèle comme la plus catastrophique et la plus calamiteuse que la Mauritanie ait jamais connue. C’est l’histoire d’un candidat parangon auto-déclaré de la transparence, de l’exemplarité, de la gestion sobre et vertueuse, mais dont le mandat aura été celui de toutes les dérives, de toutes les outrances et de tous les outrages à la bonne gouvernance. Après le choc du « SENAT », le poids des conséquences. Elles sont désastreuses pour l’image du président. AZIZ ou la tragédie autodestructrice d’un apprenti président. Toujours la… Oui Toujours là !
Toujours là, mais ailleurs que dans le morne échange de médiocrités que fait aujourd’hui notre vie publique et dont nous n’avons cessé de dire aux Mauritaniens qu’il ne pouvait tenir lieu de perspective nationale ni leur donner la moindre sécurité ! Le Verbe, c’est l’étincelle d’où jaillissent la lumière et la Vérité. La parole porte en elle des forces insondables. Sans liberté de parole, un peuple ne vit pas. Je crois personnellement que le droit de critiquer et de dénoncer l’injustice est un droit imprescriptible et immuable. Certes au crépuscule de la vie, nos forces diminuent et nous ne pouvons plus agir comme au temps de la jeunesse. Mais nous pouvons toujours témoigner. L’Islam le recommande : NE CACHEZ PAS VOTRE TEMOIGNAGE. QUICONQUE LE FAIT SE REND COUPABLE A L’EGARD DE DIEU. (LE CORAN, SOURATE 2, « LA VACHE ». V.283. Je n’écris pas comme d’autres préparent des coups d’Etat. Je ne convoite ni pouvoir ni honneur, je veux seulement dire, devant mon pays, ce que j’ai vu et ce que je pense. Un ordre social qui repose uniquement sur la force s’écroule un jour de quelque manière que ce soit. La bonne foi est ma règle, la croyance en Dieu mon soutien, l’Islam mon guide, le progrès, la liberté et la justice social mon idéal de tous les jours. J’exprime l’espoir que la même croyance et le même idéal guident nos enfants et donnent un sens à leur vie. Puissent ces enfants marcher vers le changement et les temps nouveaux sans mutiler l’Islam, sans renoncer à la liberté et sans renier leur propre civilisation ! Toujours là pour montrer que la démocratie ne peut vivre que par l’effort du citoyen et qu’elle ne sera qu’une tyrannie, promise à la catastrophe si elle se méfie de lui ou manque à sa seule vérité : éveiller le sens de la responsabilité au cœur de chaque homme et l’aider à épanouir la vie collective de son imagination et de son active présence. Toujours là pour dénoncer les dangers des choix politiques préfabriqués, qu’on impose par le slogan, l’idéologie, la peur ou la haine à des individus perdus dans la société de l’uniformité, du gaspillage et l’indécision. Pour moi, la seule récompense d’avoir fait comprendre que le morne aujourd’hui n’est pas une fatalité sera une immense récompense. Le citoyen, hier mouton, exploité par ses bergers demain, devenu adulte, n’aura pas besoin de mentors. Il peut être son propre maître à penser, dans la vie démocratique. Je crois que l’Ailleurs est très précis dans l’esprit de beaucoup de gens et surtout à mesure qu’on s’éloigne des cercles enchantés de la politique. Les gens comprennent très bien que l’on puisse ne pas désirer se situer dans ce qui est aujourd’hui le panorama politique mauritanien. C’est-à-dire L’AFFRONTEMENT OU LA COMPROMISSION. Si, vous arrivez à me dire qu’il n’y a pas une autre solution que l’affrontement ou la compromission, je réviserais toutes mes données politiques ! Ailleurs que dans les luttes politiques traditionnelles, par de là les groupes qui aujourd’hui s’affrontent ou s’associent, il faut la claire conscience de l’avenir et c’est à cet effet que je milite. Ce faisant je m’appuie et m’adosse sur ALLAH le BON, le TOUT PUISSANT, puisque tout homme, qui s’adresse et se confie à LUI avec bon cœur, ne perd jamais.
AHMED BEZEID OULD BEYROUCK
PS : Chroniqueur Politique
Je ne suis ni de l’opposition.
Ni de la majorité présidentielle.
Je suis ailleurs.
« A bon entendeur, Salut.