Tragédie à TevraghZeïna
En cette journée de canicule du samedi 11 Mars, Dah ould Sid’Ahmed Bey, un jeune homme d’affaires natif du Hodh Ech-Charghi, était loin de se douter, en rentrant chez, vers 7h après avoir accompli la prière du matin à la mosquée au quartier Tata que son heure allait bientôt sonner. Il remonte à l’étage de sa maison, où se trouvent sa femme et ses enfants encore endormis… Vers 08 heures, un court-circuit provoque un incendie au rez-de-chaussée. La fumée réveille le père qui suffoque. Il se rend compte que les membres de sa famille sont déjà inconscients, probablement asphyxiés par la fumée. Il décide alors de prendre tous les risques pour tenter de les sauver. Mais les escaliers sont inaccessibles, tout flambe en bas.
Des voisins accourent avec des couvertures et demandent aux occupants de la maison de sauter. Les enfants réussissent à atterrir sur les couvertures tenues par les hommes. La maman essaie à son tour mais elle rate sa chute et se retrouve sur le dos inconsciente. Elle est évacuée avec ses enfants à l’hôpital. Dah, lui, a eu moins de chance malheureusement. Lors de sa chute, sa tête heurte l’auvent de la porte. Victime d’un traumatisme crânien, il succombera à ses blessures quelques instants après.
Aux dernières nouvelles, les enfants ont repris connaissance, leur mère demeure en réanimation. Mais une source sûre affirme que sa vie n’est pas en danger.
Alerte à Oum Tounsi
Dimanche 12 Mars, vers six heures du matin, l’aéroport de Nouakchott Oum Tounsi grouille de monde, comme d’habitude. C’est l’heure des formalités d’enregistrement pour le vol vers Casablanca. Sac en bandoulière, un jeune homme passe le poste de contrôle de la gendarmerie qui fouille son sac sans rien découvrir de suspect. Mais, au passage du poste de police, le détecteur magnétique grésille. La police procède alors à une minutieuse fouille du sac. On y découvre un pistolet 7.65 et dix-sept balles. Jemal ould Abdi est aussitôt arrêté et conduit au commissariat de l’aéroport. Son audition permet d’apprendre qu’il détient un permis de port d’armes en bonne et due forme. Il semble qu’il ait oublié, par inadvertance, l’arme dans son sac de voyage. Il a été relâché après le décollage de l’avion.
Un voleur astucieux
En général, les cambrioleurs ciblent les domiciles abandonnés pendant la journée. Les couples de fonctionnaires en sont les plus fréquentes victimes. Mais les voleurs de la journée ne peuvent pas tout emporter, les yeux des voisins et des passants sont là. Aussi se contentent-ils, à l’ordinaire, de l’argent et des petits objets de valeur.
Il y a quelques jours, M.B. quitte, comme d’habitude, son domicile situé non loin de Hammam Nil, au quartier Centre émetteur. Il dépose ses enfants à l’école, tandis que son épouse dort encore. La bonne malienne fait le ménage quand un jeune homme de teint clair se présente. « Je suis le frère de Fatimetou », dit-il, « elle m’a chargé d’emmener tout ses habits au blanchisseur ». Innocente et soucieuse de ne pas déranger sa patronne, la domestique n’y voit aucune malice. Elle collecte donc les dizaines de robes et voiles de grande qualité et les entassent dans un gros sac qu’elle confie au jeune homme…
Vers onze heures, la patronne se réveille et demande à la bonne de lui servir le petit déjeuner. Cette dernière l’informe que son frère a passé prendre les habits. « Mais je n’ai dit à personne de les emmener à la blanchisserie ! » La bonne comprend alors qu’elle a été roulée dans la farine et se met à pleurer : « Et dire que je l’ai même aidé à porter le sac jusqu'à la route principale d’où il a embarqué dans un taxi ! » La bonne dame est allée porter plainte contre X, au commissariat de TevraghZeïna 2. On l’y a assuré que le voleur sera promptement arrêté car« ceux qui usent de telle astuce sont bien connus de nos services », ont affirmé les agents. Wait and see.
Mosy