Des associations culturelles revendiquent l’officialisation des langues nationales Pulaar, Soninké et Wolof, dans une déclaration rendue publiée mardi à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la langue maternelle.
L’idée qui nourrit cette revendication découle « d’un mouvement de large adhésion, placé sous la houlette de la coordination des trois (3) associations culturelles qui entendent engager un plaidoyer en faveur de l’inscription de l’officialisation de ces langues nationales parmi les points à retenir dans le cadre du projet d’amendements de la constitution issu du Dialogue National Inclusif (DNI) qui s’est déroulé du 29 septembre au 20 octobre 2016.
La satisfaction de cette revendication est la seule garante d’un traitement équitable de toutes les composantes nationales », explique la déclaration.
Ce mouvement implique notamment des organisations de la société civile, des partis politiques, des personnalités indépendantes et de simples citoyens qui soutiennent «que l’introduction des trois langues nationales dans le système éducation éducatif permettra à ces dernières d’occuper pleinement la place qui leur revient de droit dans la vie politique, économique et sociale du pays ».
La constitution mauritanienne du 20 juillet 1991, modifiée par voie référendaire le 19 juin 2006, fait de l’arabe la langue officielle du pays.
Les langues nationales sont l’Arabe, le Pulaar, le Soninké et le Wolof.
Les trois (3) dernières sont absentes du système éducatif national.
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