« Donald Trump tente de gouverner de manière impulsive, sur des coups de tête, par animosité personnelle, dans son propre intérêt et par décret... comme s'il était dictateur. Mais ça ne fonctionne pas, et il va déjà droit dans le mur au bout d'une semaine!
Les appels à sa destitution se multiplient parce que c'est le seul moyen de se débarrasser de lui, parce que beaucoup de Républicains sont en train de l'abandonner, parce que cet homme est psychologiquement incapable de s'assurer de la légalité des choses avant de les faire, et parce qu'il est de plus en plus évident qu'il n'est absolument pas qualifié pour diriger le pays».
Quand Donald Trump s’en prend aux musulmans en leur interdisant le sol américain, aux mexicains en les retenant par un mur de honte, aux noirs en réduisant à néant les promesses d’Obama, aux femmes en les ramenant à l’expression de simple à la servilité, l’Otan par des exigences incongrues aux européens, à la Chine par l’imposition des taxes douanières, aux japonais par des restrictions qui biaisent un équilibre de relations bien équilibrés, à l’Amérique latine riveraine par une morsure de grandeur, à l’Iran par saute d’humeur, bref, au monde entier pour une suprématie illusoire des États Unis d’Amérique, c’est très certainement par ce que cet homme, pétri de la folie des grandeurs de l’ultra nationalisme, ignore les fondements de l’histoire des USA bâtie sur le melting pot ce phénomène d'assimilation de populations immigrées de diverses origines en une société homogène.
Trump, qui signe avec des airs cérémonieux ses décisions de remises en causes des traités internationaux, des conventions et des accords bilatéraux sans remords ni calculs de conséquences, semble être un venu d’ailleurs. La scission qu’il a faite au sein de la société américaine en ressuscitant les vieux démons de la discorde et les défis qu’il ne cesse de lancer à la communauté internationale le donnent plus un aventurier en mal de frissons qu’un chef d’État soucieux de l’équilibre du monde où son pays occupe une place prépondérante.
Certes le Président Trump qui, dans ses turpitudes, bouscule depuis son arrivée autant qu’il le peut les choses et rebat de plus en plus les cartes du monde n’en sera que grandement surpris. Car, une fois encore, ce monde qu’il veut redéfinir, par caprice du milliardaire en mal de fortes sensations, s’accommodera sans crises majeures à ses artifices contrairement aux prédictions pessimistes de quelques analystes. Et comme déjà prescrit, les droits de l’homme continueront de gagner du terrain en Amérique, les mouvements migratoires de façonner la face du monde et rapprocher les communautés humaines, l’Islam d’acquérir ses lettres de noblesse, les femmes de s’émanciper et la Palestine deviendra un État indépendant aux cotés d’Israël avec Al Qods pour capitale.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.