Le consortium RIMRAP/GRAP (Renforcement Institutionnel en Mauritanie vers la Résilience Agricole et Pastorale /Gouvernance Améliorée pour la Résilience Agro Pastorale) a organisé à Aioun ce mardi 31 janvier 2017 un atelier de lancement de la phase consacrée aux diagnostics sur la résilience dans la Wilaya du Hodh El Gharbi. La cérémonie s’est déroulée sous la supervision des autorités administratives et en présence des élus, des délégués régionaux de l’agriculture et de l’élevage, de l’expert principal du RIMRAP, des représentants des consortiums d’ONG chargées de la mise en œuvre du RIMRAP au Hodh El Gharbi, des acteurs de la société civile et de la presse. Ouvrant les travaux de l’atelier le conseiller du Wali a valorisé la coopération entre la Mauritanie et l’Union Européenne soulignant l’importance des actions inscrites au programme et leur impact sur l’amélioration des niveaux de vie des populations cibles. Mr Bâ Alioune Abderrahmane a exhorté l’ensemble des acteurs concernées à faire preuve de sérieux et de rigueurs pour l’atteinte des objectifs qui consistent à réduire la vulnérabilité agropastorale, réduire la résilience et améliorer l’accès aux ressources naturelles.
Auparavant le maire de la commune d’Aioun M. Amar Ould Mohamed Sidi a prononcé un mot de bienvenue souhaitant dans son allocution plein succès aux travaux de l’atelier. S’en est suivi un mot de bienvenue et une communication générale sur l’action d’ACORD au Hodh Elgharbi présentée par son chef de bureau à Aioun M. El Moctar Mohameden Louly au nom du Directeur Pays/ACORD.
Pour sa part le Coordinateur de RIMRAP au Hodh El Gharbi a présenté aux participants l’approche du programme, ses principales actions, sa méthodologie à suivre ainsi que le nombre et le profil de ses bénéficiaires mettant en exergue l’importance accordée aux diagnostics qui doivent être réalisés dit-il sur la base de l’objectivité et du réalisme. M Ball Mohamed Fadel a tenu aussi à préciser que c’est en fonction de la pertinence et de la véracité des diagnostics que le RIMRAP va organiser la riposte en essayant d’apporter des réponses appropriées aux préoccupations des populations.
Ensuite les participants ont suivi d’autres communications sur la méthodologie de diagnostics présentées respectivement par les responsables de l’UE/AT et les partenaires internationaux (ACORD-OXFAM et SAVE THE CHILDREN).
Après ces différentes communications, les participants ont été répartis en trois groupes de travail autour des thèmes : déterminants des crises alimentaires et/ou agropastorales, analyses des potentialités agropastorales et des mécanismes de gouvernances des territoires, des ressources et des acteurs.
En plénière lors de la restitution des travaux de groupes dirigés par ADICOR, ODZASAM et EGEDPEM, les débats francs et enrichissants furent couronnés par un certain nombre de recommandations dont les plus pertinentes seront prises en considération rassure le chef de file du consortium.
Moustapha Bechir