Le parti El Moustaqbel a organisé, le vendredi 22 août, à El Mina, près du garage Camara, un meeting populaire. Le but de cette rencontre entre le sommet et la base du parti est d’expliquer la crise qu’a connue ce parti, il y a quelque temps et qui s’est soldée par l’exclusion de son président Mohamed Ould Borbosse, mais aussi de préparer la première  campagne d’implantation en vue,  a expliqué  au reporter du Calame, Moctar Ould Sidi Maouloud, 2e vice-président du parti. Les différents orateurs, qui ont pris la parole, ont tous réitéré l’ancrage du parti dans l’opposition et le refus de brader ses principes fondateurs. Ils ont  rejeté par conséquent tout rapprochement avec le pouvoir en place tant que celui-ci ne satisfait pas  aux revendications  de Moustaqbel. « Nous ne pouvons traiter avec un président de la République qui ne reconnaît pas la composante Harratine, en tant qu’entité spécifique, ne veut pas éradiquer définitivement  la question de l’esclavage donc la cohabitation entre les différentes couches du pays», disait Samory Ould Beye, président du conseil national de ce parti, en même tant président du Mouvement El Hor.

Le meeting s’est tenu en présence de ses deux vice-présidents et les membres du bureau exécutifs et du conseil national.

Le meeting d’El Mina intervient après ceux de Toujounine et de Tevrag Zeina. Le parti  étudie la possibilité d’envoyer des missions  de sensibilisation  à l’intérieur du pays  ou de la confier aux coordinateurs régionaux.

Pour rappel, El moustaqbel a été porté sur les fonts baptismaux, le 9 juillet 2012, il est formé pour l’essentiel des cadres ayant démissionné du parti APP, suite à  des  divergences avec le président de ce parti. Il  a enregistré sa première crise, en fin juin  dernier ; son président étant accusé d’avoir flirté avec le pouvoir en place. El Moustaqbel est membre du FNDU.