C'est là un scénario envisageable, une alternative que bon nombre de politiques et de cadres espèrent voir se profiler à l'horizon, et qui ne ferait certainement pas le bonheur du parti au pouvoir. Je connais superficielogement l'homme; toutefois il semble que tout le monde s'accorde à dire que sa popularité ne cesse de prendre des dimensions louables et tend à s'incruster davantage dans les fiefs électoraux. Il est considéré comme un homme affable, entretenant des rapports viagers avec ceux qui l'ont approché. Ils lui vouent une admiration quasi religieuse non pas du fait de sa condescendance vis à vis des déshérités, mais surtout par son élan de dignité qui lui a valu l'éloignement loin des quiproquos et des thureferaires. En Mauritanie, il y a ceux qui s'investissent en politique pour devenir plus riches, considérant en conséquence que c'est la voie royale qui mène à la consécration. D'autres comme Bouamatou considèrent que la richesse est un moyen et non une fin. Sinon comment comprendre que dans un élan d'indignation, il quitte ses biens et son entourage. Toujours est-il que le panorama politique offre plusieurs opportunités qui lui seraient sans nul doute favorables. Le constat actuel révèle que le président Aziz ne modifie pas les dispositions de la constitution devant lui permettre de glaner un troisième mandat. L'opposition a du mal à s'entendre autour de son "opposition". Qu'on le veuille ou pas le spectre de cet homme d'affaires plane sur le panorama politique national et provoque certainement des insomnies. Son expérience et sa parfaite connaissance du milieu politico-social font de lui un véritable réceptacle pour décourager toutes sortes d'idées complotistes et farfelues. Il ne doit pas laisser son ego prendre le dessus face au succès. Pourquoi pas un Donald Trump Mauritanien qui ferait don de son salaire au Trésor public?
Ghali
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.