Les gros camions de transport des marchandises pour les nombreux magasins sont revenus en force devant ce lieu de culte où ils avaient été chassés à la demande disait-on, il y a deux ans, de l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott. La situation était devenue impossible. Des boutiques édifiées devant la clôture avaient fini par obstruer les accès de cette grande mosquée.
Le stationnement de ses camions et charrettes, le dépôt de toutes sortes de marchandises, offrent l’occasion, comme on le sait chez nous aux passants et aux boutiquiers de se soulager tout près, avec des odeurs nauséabondes que ces pipis dégagent.
Cette tradition bédouine, qui a fini de s’installer dans nos villes, occasionne de sérieux désagréments. On jette les ordures, les eaux usées, les écailles de poissons et des restes d’aliments n’importe où. On laisse les toilettes et on se soulage dans la rue. Au su et au vu de tout le monde. Même de notre progéniture. C’est presque valable pour tout le monde. Aucune bâtisse n’est épargnée dans nos villes ni les voitures garées. Notre civisme attendra-t-il encore pour longtemps Godot ?
C’est la question de la semaine : Après plus d’un an à la tête de la Primature, Ould Diay a-t-il réussi ou échoué ? A-t-il pu insuffler un sang nouveau à une institution qui en avait tant besoin ? Est-il parvenu à coordonner avec succès l’action d’un gouvernement dont il n’avait pas prise sur certains membres ?