Les gros camions de transport des marchandises pour les nombreux magasins sont revenus en force devant ce lieu de culte où ils avaient été chassés à la demande disait-on, il y a deux ans, de l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott. La situation était devenue impossible. Des boutiques édifiées devant la clôture avaient fini par obstruer les accès de cette grande mosquée.
Le stationnement de ses camions et charrettes, le dépôt de toutes sortes de marchandises, offrent l’occasion, comme on le sait chez nous aux passants et aux boutiquiers de se soulager tout près, avec des odeurs nauséabondes que ces pipis dégagent.
Cette tradition bédouine, qui a fini de s’installer dans nos villes, occasionne de sérieux désagréments. On jette les ordures, les eaux usées, les écailles de poissons et des restes d’aliments n’importe où. On laisse les toilettes et on se soulage dans la rue. Au su et au vu de tout le monde. Même de notre progéniture. C’est presque valable pour tout le monde. Aucune bâtisse n’est épargnée dans nos villes ni les voitures garées. Notre civisme attendra-t-il encore pour longtemps Godot ?
Faire le buzz est désormais le souci de tout un chacun. « Faire tendance », comme on dit, c’est-à-dire voir ses avis largement partagés sur les réseaux sociaux. C’est la ruée au plus grand nombre de lectures et de partages ! Au prix de n’importe quoi à tout bout de champ… Des exemples ?