Plusieurs chiens, à la recherche de la pitance quotidienne, rodent dans le cimetière des enfants situé entre le Centre Hospitalier National et l’hôpital de cardiologie (ex Sabah).

Le périmètre est sans gardien et la porte ne se ferme pas.

Par un reflexe grégaire, ces animaux creusent profondément le sol en quête d’une éventuelle proie, avec le risque de les voir tomber sur les restes de la chair d’un enfant fraichement enterré.

Ce constat est établi par les témoignages concordants de nombreux individus ayant « visité » les lieux au cours des derniers jours.

D’où l’urgence pour l’administration chargée de la gestion du cimetière (mairie de Tevragh-Zeina, Communauté Urbaine de Nouakchott…) de trouver rapidement une solution à travers la fermeture de la clôture et la désignation d’un individu pour la surveillance de ce coin dédié au repos éternel.

Car, s’il  est  très dur de voir un enfant prématurément arraché à l’affection de son entourage, il  serait carrément  révoltant de laisser «profaner » sa tombe par des chiens.