L’Hôtel Chinguitty Palace a abrité les 1er, 2 et 3 Décembre 2016, une activité organisée par COMEDUC (Coalition des organisations mauritaniennes pour l’éducation), au profit de ses organisations membres, avec l’appui de la campagne mondiale pour l’éducation et l’ANCESA. La Coalition des organisations mauritaniennes pour l’éducation regroupe 272 organisations réparties comme suit : 199 organisations au sein de neuf wilayas : Adrar, Assaba, Brakna, Dakhlet-Nouadhibou, Gorgol, Guidimakha, Hodh El Gharbi, Tagant, Trarza et 73 organisations au niveau des trois wilayas de Nouakchott.
L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en l’absence du hakem de Tevragh Zeïna. Etaient présents, le vice-président du COMEDUC, Ahmed Salem ould Bouh, le coordinateur, Bâ Mamadou Saïdou et madame Dewel Amadou Diop, trésorière de la coalition. Durant ces trois jours, les participants ont suivi des communications relatives aux objectifs, approches stratégiques cibles et indicateurs, en plus de l’accès à une éducation de qualité. Parmi les communications, on peut citer les approches stratégiques, le renforcement des politiques, les plans, la législation et les systèmes, l’égalité des genres, la mise en place des politiques de planification sensibles au genre, les politiques et règlements relatives aux enseignants.
Selon le coordinateur Ba Mamadou Saïdou, tous les acteurs qui interviennent dans le cadre de l’éducation doivent conjuguer leurs efforts et formuler un plaidoyer commun, pour attirer l’attention des décideurs et partenaires en vue de contribuer à une solution aux problèmes de l’éducation. Pour madame Dewel Amadou Diop, « la langue arabe n’est la propriété de personne. C’est un moyen de communication. Et l’on doit, de surcroît, consolider notre unité nationale, non pas par des théories, mais par des actes concrets ».
Le président du COMEDUC, Sidi ould Boddida, a clôturé l’atelier en remerciant les participants. « Notre problème est culturel », a-t-il souligné, « sa solution passera, forcément, par l’école. […] Toutes les réformes qu’a connues notre système éducatif étaient purement politiques, elles doivent, maintenant, accorder de l’importance aux aspects techniques ». Il a ajouté, enfin, que le rôle de la société civile doit se focaliser sur le plaidoyer et le suivi des actions menées par les pouvoirs compétents, dans le cadre de la politique de l’éducation. Notons que les échanges et les débats, durant ces jours, furent assez relevés, globalement intéressants, parfois même houleux.
Brahim ould Ely Salem