Salif Ouédraogo, ministre burkinabé de l’environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo, a invité les médias africains à participer activement à la promotion du concept de la Grande Murale Verte, mercredi après midi au cours d’une conférence de presse.
S’exprimant à l’issue des assises de la troisième session ordinaire du conseil des ministres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV), consacrée entre autres questions, à un échange d’expériences entre les pays membres, tenue à Nouakchott du 17 au 19 août, le responsable gouvernemental burkinabé a expliqué ce concept.
Il s’agit, a-t-il dit «d’une idée africaine face aux impacts négatifs des changements climatiques, l’avancée de la désertification et à la dégradation des sols. Ces deux phénomènes conjugués sont à l’origine de l’appauvrissement des populations et de l’exode vers des zones plus fertiles, augmentant ainsi la pression sur ces dernières. D’où une situation pouvant être à l’origine de graves conflits », a expliqué M. Ouédrago.
C’est pour conjurer les effets de ces différents phénomènes que11 pays africains ont décidé de créer la grande muraille verte allant de Dakar à Djibouti « en vue de restaurer l’écosystème, trouver un nouveau type d’agriculture et d’élevage, dans le cadre d’une démarche intégrée tenant également du volet santé des populations et des aspects transfrontaliers », a ajouté le ministre.
Il a par ailleurs expliqué que dans son pays, 13 millions d’arbres adaptés aux conditions climatiques sont annuellement plantés.